MES CRÉATIONS


L’espace Terre Homme Ciel
Avec mes créations, nous allons explorer toute une diversité d’outils. L’alliance entre les connaissances de différentes sortes de géométries détermine l’efficacité et la beauté d’être de ces peintures, sculptures et dispositifs. Au départ, j’utilise un outil de mise en place énergétique lié à la géométrie solaire pour structurer et animer ma création artistique.
Pour élaborer des formes, j’utilise des trames régulatrices de lignes droites ou courbes, avant de peindre, sculpter, disposer des objets. Le départ est toujours la sensation, le songe, l’inspiration d’une esquisse.
D’abord le souffle, puis ma main, le geste et la géométrie ruissellent par la suite spontanément. Je pratique mon art à chaque instant de ma vie quotidienne, je suis attentif à ne pas détruire, par mes comportements, la réception de la beauté. Parfois une esquisse émerge dans la banalité d’une marche dans la nature, d’un regard sur un ciel étoilé, d’un nuage, d’un rêve.

La Géométrie, ça crée
Toute mon œuvre crée un vortex pour faire vivre une transformation intérieure à chacun par la forme, la couleur, les mots, ou un parcours dans un lieu. C’est un dispositif où l’on traverse différentes dimensions, l’on monte et l’on descend une échelle subtile. Ces moyens artistiques proposent d’éprouver et ne pas prouver. Des articles, des livres, des week-ends de rencontre sur « l’usage de cet art » mettent en avant des accompagnements dans cette voie à s’ouvrir à sa sensibilité. Expliquer mon œuvre, c’est faire des excuses…
Mais, nous avons besoin d’explications pour nous rassurer.
Nous avons peur des expériences inconnues… Inhabituelles… Extra-ordinaires. Nous voulons le changement et nous le craignons. Une des bases de mon travail est la géométrie sacrée ou plutôt la géométrie des bâtisseurs ou encore la géométrie des nombres. On me pose souvent la question, c’est quoi ? Pour moi, c’est la géométrie du Soleil issue de l’ombre d’un bâton. Une géométrie commune aux civilisations anciennes dont nous allons retrouver des développements du Moyen-Âge au classicisme en passant par la Renaissance italienne.

Un espace de modèles
Pendant près de vingt ans, jour après jour, les esquisses, les dessins, les schémas, les plans ont engendré une série d’images façonnées avec un logiciel d’images 3D. Ces impressions numériques sont une modélisation de sculptures dans une architecture de murs reflétant la lumière, l’espace.
J’accorde toujours une grande importance à vivre en conscience un labyrinthe. J’organise des rencontres dans mon atelier sur rendez-vous, au milieu du dédale de mes toiles et de mes sculptures, tu trouveras, une pratique simple de l’attitude pour voir autrement.
La vue ne cache pas la vision.
Concrétisation d’un espace
Vision cosmique… Radiante… Spiralée… Ponctuée. Vision de vortex galactique, aquatique, de grandes vagues. Mes huiles sur toile sont peintes avec mon âme, comme un archer vise sa cible. Une façon naturelle de peindre, guidée par mon goût pour les couleurs. Je vois la toile comme une palette où les mélanges se font par eux-mêmes dans le frais de la peinture. Je deviens un passeur des cycles, des changements immuables, des fins et des débuts de la nature. La matière, les couleurs, la lumière m’inspirent des cercles qui se déploient sur la Terre avec le parcours du Soleil, de la Lune, des planètes et des étoiles.


Musique
Aujourd’hui, sous ce pavillon, une peinture vient de fleurir. Voir une peinture, c’est être artiste peintre.
Peindre, c’est dévoiler la secrète polyphonie du réel. Pour le regard qui sait voir, tout est musique, tout est chant. La peinture ne représente pas, c’est l’accueil d’un espace. Elle met en place un dispositif, fait respirer, actualise… Elle n’est pas une décoration, mais un centre de vie. Je cherche, je découvre, je trouve l’élément actif du tableau en moi !

Ainsi
L’évidence est ce qu’il y a de plus négligé, de plus caché. Ample, spacieux, paisible, l’Esprit concentré sur l’Ainsi…
J’utilise des cercles comme squelette pour accueillir une composition de couleurs. Des cercles singuliers, caractéristiques, précis, issus d’un tracé régulateur. Je dresse cette trame géométrique à partir de l’emplacement précis du lieu et de la date de naissance du commanditaire. C’est comme cela que je structure, pour donner du corps au tableau !
Le travail de peintre peut alors commencer : mettre en chair ! C’est la recherche des fonds, des couleurs et de la touche… De l’unité.. D’un tissu commun des choses. Il suffirait d’un trait ! Oui, d’un seul, mais qui signifierait tout…

Ton incarnation
Cette huile sur toile découle du lieu et de la date de naissance d’Elizabeth. C’est tout un calcul avant de lâcher mon pinceau, ma flèche ! Je peins l’orbital, l’espace, les cycles. Le passage, le tunnel, la mort. Les changements immuables, les fins-débuts.
Dans mon atelier, face au soleil de l’Est, la vision de l’eau et du ciel, l’aveuglement céleste, souvenir d’une hydrocution. Le vertige de l’espace d’une île avec sa tour, au milieu des courants marins. Je suis guidé par mon goût pour la matière, les couleurs, le vortex de lumière. Le frisson s’organise. Sublime. Tout le décor s’écroule.
Quand je vois, j’active la toile, le tourbillon extraordinaire de la vie… Et, quand cette sculpture de couleurs réveille ma lumière, j’accoste ton âme.

Tout est vibration
Le premier geste ? Se mettre à l’écart, se concentrer, devenir intérieurement ce que l’on désire tracer. Un acte magique au cœur des choses et rien d’autre que d’être là, sans plus. L’être est. Maintenant. Ici. Tout de suite. Je laisse mon regard passer à travers le monde sociétal et je touche l’écriture des phénomènes. Je comprends la calligraphie qui monte de l’espace du vivre. Cet orchestre secret, dont le moindre détail visible, me présente le tout, tout entier.
En chaque être, en chaque objet résident lumière et musique. Un rythme tendu vers ce qui favorise l’essor. Tout vient du trait et y retourne. Le trait dévoile l’infini des métamorphoses, l’étrange allégresse. Une vision instantanée qui n’en finit pas… laisse paraître l’essentiel. Je connais, je renais avec… Des illuminations à l’ampleur musicale d’une cathédrale. Je suis soudain ce cercle, cet espace, je le capte.
Je suis
Respirer la peinture, l’entendre, la développer en soi. La lire, l’habiter, la boire, la regarder. Faire sentir à la fois l’écoulement, l’embrassement, le détail et l’immensité, le vol et la précision jaillissante. Tous les sens sont convoqués. Lente et constante méditation et en même temps foudroyante fulgurance de l’exécution : la spontanéité du geste. La clef ? Immobilité et rapidité. Attention ! Un instant d’hésitation et la claire vision s’évanouit.
C’est ce même voyage, que fait celui qui veut voir un tableau. Voir une peinture, ce n’est pas regarder, contempler un tableau pour s’évader. On oriente plutôt son esprit vers les zones inconnues… et cette impression de mystère ouvre des espaces. Une découverte de soi-même. À cet instant, ouvrez-vous ! Le réel est immédiatement là, sous nos yeux. Avec nos habitudes, nous ne le voyons pas. Où se concentrent l’énergie, la beauté ? Tournez, entrez, retrouvez… êtes-vous saisis ?
On commence un voyage sans fin. On se fond dans les espaces de la peinture. Avons-nous l’œil suffisamment touché pour voir ? Ça engage une réflexion. Abandonner le monde et voir. Accepter ce que l’on voit. Marcher vers la lumière… Ouvert, disponible, spontané… se dissoudre. Entre celui qui regarde et la toile, le dialogue a lieu de façon invisible. Ainsi se résorbent les contradictions… une musique silencieuse naît. Le réel est un avènement permanent. Proche. Et voilà, nous voyons le monde ! Chaque réalité résonne selon sa disposition. Le bleu est bleu, le rouge est rouge, le vert est vert, le jaune est jaune, le blanc est blanc… je suis
