De l’usage des sculptures
Vivre l'assise
J’entre en résonance
Au-delà de l’esthétisme, ces sculptures sont fonctionnelles, ergonomiques et énergétiques. Certaines sont à utiliser pour s’asseoir, d’autres pour se tenir debout ou encore en déposant la pierre sur son corps couché.
Ces sculptures, peintures et dispositifs sont engendrés à partir d’une intuition, d’une géométrie des vibrations des formes issues de l’Univers, de la vie. Inspiré, je dessine, je façonne à la main ces pièces uniques. Ces œuvres énergétiques sont issues d’un travail conscient de la main et de l’esprit.
Par exemple, quand je me tiens debout devant ce monolithe dressé, je me nourris de la beauté, je m’équilibre. Tout s’harmonise. Mon lieu, ma maison, mon appartement, mon jardin se synchronise avec l’Univers. Ici, je me tiens de face ou de dos à la sculpture, je regarde par le trou, je ressens, un espace s’ouvre… Je propose une rencontre que je nomme le « souffle de l’enjeu ». Durant trois jours, nous entrons en profondeur dans cette recherche de sensibilité. Ensemble, nous allons découvrir quelques-unes de ces sculptures avec des pratiques. Je me demande quelle est ma conduite avec ce qui m’entoure, ce que je connais et ce que je ne vois pas encore.
Vivre et être debout
Depuis mon enfance, je considère que la qualité d’un objet réside dans sa capacité à faire vivre une expérience, et à faire ressentir une sensation. Je parle d’un rapport immédiat à notre environnement, une relation qui engage tout notre être, mettant à l’unisson notre état intérieur et ce qui nous entoure.
Je me tiens devant la sculpture, de face ou de dos, je sens mes pieds, mon corps, une présence qui vient avec ma respiration.
Je retourne à la vraie vie, plus d’espace, de temps. Je contemple et je recueille. Plus tard, je sèmerai ce que j’ai reçu.
Ici, la pierre est vivante, elle me parle !
Souvent je te caresse et je suis surpris, surpris par la douceur de tes courbes épurées. Toutes les sculptures sont taillées, polies, gravées à la main avec amour à partir d’un seul bloc. C’est ton histoire de caillou qui me touche. La roche a amené l’eau et l’ADN sur la Terre. L’histoire de la Terre a transformé les roches en une diversité avec les cycles géologiques de l’érosion, du métamorphisme et du volcanisme.
Par exemple, un grès, sédimentaire possède une composition chimique de silice principalement. Le marbre de Carrare, métamorphique est composé de 99 % de calcium. Le granit plutonique est constitué de minéraux de quartz, de feldspath, de mica. L’ardoise est métamorphisée à partir des boues issues des roches précédentes.
Tout ceci parle à mon corps, m’informe. Mes pouces vont petit à petit vers le centre de la pierre et je me ressource, je résonne avec la géométrie, les éléments de la pierre, la façon dont les choses ont été faites.
Une méthode, la géométrie sacrée
La géométrie est une interface entre la conception et la mise en œuvre de la matière. C’est une géométrie déterminée par une unique matrice, le choix de nombres et de mesures.
Par exemple, à la base de la création de chaque œuvre résident des tracés régulateurs de cercles. Ces cercles dessinés en plan s’élèvent dans l’espace pour créer le volume et génèrent proportionnellement les formes et la stabilisation des seuils énergétiques.
Ces tracés régulateurs permettent de créer une géométrie opérative, c’est-à-dire de mettre de l’ordre dans la matière, d’éloigner le chaotique. C’est à vous d’être. De vivre ces espaces. D’être souverain dans ce royaume. De nourrir toutes les parties de vous en allant vers votre centre physique, émotionnel, de vie intérieure.
Je prends dans mes mains des cercles
Je suis relié au nombre 1. Je suis un site sacré miniaturisé construit à partir de cercles particuliers. Je corresponds à la sensation d’un site équilibré dans la nature. La circonférence de cette coupe est appelée « Membrane limite du monde », elle constitue la démarcation entre le monde profane et sacré.
Au départ, je tiens la coupe dans mes mains. Plus mes pouces se déplacent vers le centre, plus je rejoins mon cœur, le chœur, l’unité.
Durant les premières semaines, je pose mes deux pouces sur la couronne la plus large (les points rouges). Je me contente d’utiliser cet espace pendant quelques minutes. C’est un moyen de me concentrer, de porter attention à moi-même et de m’harmoniser. Je ressens les différences entre les cercles avec mon corps, mes émotions, mon âme. À chaque fois que je l’utilise, une intention se présente et recentre ce qui est dispersé en moi. L’expérience sera différente selon les lieux, les jours et les moments, c’est une rencontre, un dialogue continu.
Comment je procède ?
Dès que je pose mes pouces sur les cercles extérieurs de la coupe et que j’avance vers le centre, les variations de seuils énergétiques m’amènent à expérimenter ma situation physique, émotionnelle et spirituelle. Avec l’habitude, je passe l’espace profane très rapidement pour aller goûter la stabilité de la grande couronne. Puis, enfin harmonisé, je pénètre l’espace sacré, proprement dit, en me dirigeant vers le centre qui représente un autel, un calice, un menhir ou bien la propagation d’un son comme « A-O-M ».
J’utilise cette coupe de différentes façons, je la positionne sur différents endroits de mon habitation ou de mon corps. Je pose une bouteille ou une carafe d’eau sur la coupe et je la goûte plusieurs heures après. Je n’ai aucune limitation, je découvre sans cesse… C’est chaque jour, où que vous soyez, une occasion d’être en paix avec vous-même. Quand on est calme avec soi-même, on est en paix avec le monde.
Vers de nouvelles formes d’être
J’ai sculpté toute une série de formes pour être assis. Quelle est ta préférence ?
Si tu as envie de m’essayer, n’hésite à venir te « poser » sur moi ! Grâce à ma matière, ma masse, mon volume et ma forme, en relation avec l’environnement, j’amène à la fois la présence au présent et la légèreté de l’être.
Je suis une source d’inspiration, un moyen de te relier à toi, ou bien une porte ouverte sur une autre vision du monde, ou encore, l’expérience de ton intériorité, sans intermédiaire. Tu deviens immobile, silencieux et aligné ! Tout part d’un centre, l’agitation disparaît, on goûte ce qu’il se passe en soi… et on vit autrement.
Métaphore de la plante
Quand on observe la nature, on considère la vie comme un mouvement en constante métamorphose. La graine devient plante, fleurs et fruits. Dans un semblable mouvement de transformation, nous sommes aptes à devenir l’être unique et total que nous sommes déjà en potentiel, à l’exemple de la croissance d’une plante.
La graine est plantée profondément dans la terre comme nos pieds. Elle s’ouvre petit à petit et se faufile tant bien que mal entre les cailloux de la Terre, puis elle surgit dans l’air et tourne avec la lumière. Un jour, au gré des saisons, elle fleurit. Chaque jour s’ouvre un pétale, puis un fleurissement au niveau de notre crâne avec, comme fruit, le flux de la vie.
Présence
L’espace vibre et je suis stable, j’ouvre des portes, c’est intime. Je sens mon corps dans toutes ses parties. Les pieds, les chevilles, les genoux, les cuisses, le bassin, le sexe, le ventre, le thorax, le cœur, les épaules, les bras, les mains, le cou, le visage, le crâne… puis l’unité et une présence.
Des cercles qui recentrent
J’ai été tracé sur un carton dans un cercle de 80 cm de diamètre. Mon tracé répond aux règles bien précises de l’art du trait. En posant mes pieds sur ce tracé, j’éprouve un ressenti particulier. En même temps, pour l’amplifier, je suis du doigt un profil découpé sur un carton de 20 cm de haut, ici en rouge. Je vis les seuils énergétiques, ça ouvre des portes.
C’est comme cela que je procède, ma méthode, mon évaluation de la forme, avant d’aller la sculpter dans la pierre.
La seule limite est mon imagination
Je te prends dans mes mains, je te pose sur mon corps ou sur le sol entre mes pieds, la seule limite est mon imagination. Chaque matin, je me détends. Une détente complète. Une santé intégrale. Ce sentiment de délassement, présent dans le corps et l’esprit. Je suis doux. C’est une force.
Maintenant, le rapport au monde me réconforte. Relaxé, détendu avant d’aller travailler, je suis lavé, sans aucune résistance. Le corps et l’esprit fusionnent. Un sentiment de bonté prend naissance. Je suis dynamique. Je développe la vision de ce que je veux accomplir. Ma discipline est la grande présence à la vie, je vais jusqu’au bout.
Sculpture nomade
Sculpture nomade, tu peux m’amener partout, « je suis l’ouverture » avec le tracé de la « Fleur de vie et du cube de Métatron ». Je suis tracée et marquée avec une pointe d’acier sur ardoise de Corrèze. L’outil utilisé à la main laisse une trace blanche. Le symbole est inscrit dans un diamètre 13 cm, d’une hauteur 5 mm et le poids varie de 100 à 200 g.
Tracer ce symbole, c’est vivre la forme. Une méditation émerge de plus en plus vite avec la pratique.
Parfois, avec ce même tracé, je me laisse aller vers autre chose. Je vois, je perçois ce que je vais mettre en valeur par des couleurs, des graphismes à l’intérieur de cette matrice.
Même si je réalisais un tracé tous les jours de ma vie, jamais je n’épuiserai l’infini des possibilités. De plus, après quelques années, je verrai que les formes que j’ai dessinées correspondent à un état, une situation particulière de ma vie au moment où je les ai faites.
Cube de Métatron & fleur de vie
Avec mes deux faces en miroir, je suis au verso la fleur de vie (rouge), au recto « le cube de Métatron » (bleu) et un trou (noir) comme porte, passage. Je recèle deux triangles équilatéraux, le sceau de Salomon et le cube de l’ange Métatron. Je relie la Terre et le Ciel, l’esprit et la matière avec sa géométrie. La fleur de vie recèle aussi en son cœur les tracés des polyèdres de Platon (le cube, le tétraèdre, l’octaèdre, l’icosaèdre, le dodécaèdre et l’octangle étoilé) et bien d’autres encore avec les étoiles intérieures où l’on retrouve les formes initiales en réplications internes. Si on le souhaite, l’on retrouve l’explication sur ma trame du nombre six, le temps et l’espace. La fleur de vie, c’est enfantin, c’est la simplicité divine. Tu prends le rayon du cercle et tu le reportes six fois sur ce cercle, chaque intersection est le centre d’un nouveau cercle et ainsi de couronne en couronne cette graine de vie peut s’étendre à l’infini.
Un protocole pour « l’ouverture »
A – Main droite seule
Fleur de vie tournée vers la paume de la main droite. Pas de Métatron sur la paume de la main gauche
B – Fleur de vie et Métatron
1 – Fleur de vie tournée vers la paume de la main droite et Cube de Métatron tourné vers la paume de la main gauche
2 – Fleur de vie tournée vers le thymus et Cube de Métatron dans le dos sous la ceinture
3 – Fleur de vie tournée vers le thymus et Cube de Métatron tourné sur le nombril
4 – Cube de Métatron tourné vers le cœur et Fleur de vie tournée sur le nombril
5 – Fleur de vie tournée vers la vessie sous la ceinture et Cube de Métatron tourné vers les reins et surrénales
C – Bonus
• Si possible entre les pieds dans l’axe du corps : Fleur de vie tournée vers le sol
• Purification de la maison, disposez le disque contre un mur, sur un point particulier ou sur l’autel de la maison, faire une prière pour activer la purification.
